Depuis des années, les acteurs de la vanille de madagascar se battent pour faire augmenter le prix du marché. Il est loin le temps où la Grande île facturait ses bourbons à quelques centaines de dollars le kilo. Il faut dire que désormais, la concurrence est bel et bien présente. Malgré tout, une question se pose : peut-on espérer une augmentation du tarif prochainement ? Rien n’est moins sûr.
40 à 70 dollars : le dernier prix de la vanille de madagascar
Pourquoi une telle difficulté à augmenter le prix de la vanille de la Grande île ?
Cette baisse des prix de la vanille de madagascar s’est faite progressivement. Il fut un temps où le marché a perdu de son éclat. Face à des crises successives, la Grande île n’a pas su répondre à toutes les attentes des importateurs. Ce qui a permis à des pays concurrents de se lancer dans la course. Aujourd’hui, il faut aussi s’adapter au fait que l’Indonésie ou l’Ouganda proposent des vanilles de bonne qualité et à de bons prix. De quoi séduire certains importateurs.
Il faut aussi voir la réalité en face. La demande faible. La vanille de Madagascar n’est plus présente qu’en Europe et en Amérique principalement. Et, la demande locale n’est pas meilleure. Quand l’offre est plus importante que la demande, on ne peut espérer une augmentation des prix.
Par ailleurs, la vanille de madagascar ne répond plus aux critères de qualité imposés par les importateurs. Par exemple, au cours de la saison 2022-2023, la Commission européenne s’est plainte d’un trop fort taux de nicotine dans les bourbons. Ce manque de minutie et de vigilance impacte évidemment sur le prix qui peine à monter. Cliquer sur ce site https://www.vanille-de-madagascar.com/ pour en savoir d’avantage.
Une révision complète du marché pour redorer son image
Il y a toujours un espoir de faire augmenter le prix de la vanille de madagascar. Pour cela, il faut améliorer le marché. Une révision complète ne serait pas du luxe. Le but étant de redorer l’image du bourbon sur le marché.
Les producteurs auraient par exemple besoin d’aide pour rénover les infrastructures qu’ils utilisent. Cela permettrait de gagner du temps dans la production et de soigner la qualité des gousses. *
En outre, les autorités locales doivent mettre en place un comité de surveillance et d’éthique. Le but étant de garantir la transparence de la production et de vérifier la qualité des gousses qui partent à l’exportation. Cela évitera aussi les fausses vanilles qui pullulent de nouveau sur le marché et qui nuisent à la réputation de la Grande île.
Par ailleurs, il faut prendre des mesures contre la corruption qui règne dans ce secteur. Cela gâche aussi tout le travail des producteurs. Désormais, il faut miser sur les vanilles de qualité prémium qui coûtent plus cher. Pourtant, ces dernières n’occupent encore que 10 à 15 % du marché.
Bref, le prix de la vanille de Madagascar stagne entre à 40 euros. C’est le seuil annoncé par les exportateurs pour cette année. Qu’en sera-t-il de la campagne 2024-2025, on ne peut pas encore être sûre. Pour cause, il y a une grande inconnue : les gousses de la prochaine saison.
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